Chapitre 17 : Je ne te laisserai plus jamais partir !

Le temps avait repris son cours, j'avais fait ma rentrée de 2015, n'éprouvant aucune attirance pour une fille autre qu'Anais. Pour ne pas vous mentir, j'avais le pressentiment que quelques chose changerait à cette période, et ça n'a pas loupé. Milieu Septembre, peu de temps avant l'anniversaire d'Anais, j'apprenais que son couple battait de l'aile. Apparemment, Joe ne supportait plus ses SMS chaque jour, il semblait vouloir prendre quelques distances avec elle.

Peu de temps après, il a demandé à Anais de faire une pause dans leur couple, autorisant les relations avec des personnes extérieures. D'après la mère d'Anais qui nous avait appris les faits, Anais semblait garder espoir pour leur relation. Cependant, nous avons réagi directement pour lui faire comprendre que c'était terminé, que Joe cherchait simplement à trouver une nouvelle fille pour pouvoir laisser tomber Anais.

Cette histoire m'avait plongé dans une colère monstre, ce garçon à qui j'avais confié ma meilleure amie, la fille qui représentait tout à mes yeux, avait fini par lui causer le plus grand mal, faisant fi de ses propres principes. En effet, j'avais appris un ou deux an(s) plus tôt qu'il aurait en quelques sorte menacé Anais de faire quelques chose de mal si elle venait à le laisser tomber. Alors oui, il est vrai que nous sommes en droit d'aimer et de ne plus aimer, mais... Comment peut-on faire autant de mal à une personne à laquelle on a promis un amour "éternel" ? Comment est-ce qu'on peut bafouer nos principes de la sorte ? Quand on est pas sûr d'aimer une personne pour la vie, on ne lui promet rien, et surtout, on ne cherche pas à la faire culpabiliser... J'avais perdu toute estime pour Joe, il était devenu pire qu'un de ces salauds qui n'avait considéré Anais que comme une amourette passagère.

J'apprenais par la suite qu'Anais "perdait goût à la vie", elle ne mangeait pas beaucoup, elle était triste, perdue. Pour moi, il n'aurait pu y avoir qu'une solution... J'avais peur qu'une quelconque déclaration de ma part puisse la brusquer encore plus, mais j'avais pris ma décision : "Je ne te laisserai plus jamais partir !", pensais-je fortement...

Il était temps pour moi d'entrer en scène, de conquérir son cœur, doucement, sans la brusquer...